KOLWEZI: Axel ZAMA dit SKIP se lance le défit de relever la musique au Lualaba.

Comme dans la politique ou dans les autres domaines de la Vie, les choses se bousculent aussi dans l’univers musical et c’est avec un Jeune Entrepreneur RD Congolais, que ces derniers ont décidé d’évoluer dans le sans de l’innovation, de la prise en charge pour un avenir radieux de ce noble métier qui existe pour nous accompagne en tout et partout.

Découvrez à travers ces ligne l’interview de ce mois.

Kwetu Magazine : Bonjour Président, pouvez-vous nous dire qui est Axel ZAMA ?

Axel ZAMA : Âgé de 32 ans, je suis né à KOLWEZI le 15 septembre 1987, deuxième de ma famille, ressortissant de l’Université de Lubumbashi où j’ai obtenu mon diplôme de licence en 2012 en économique industrielle. Acteur politique, je suis le fédéral du Parti République en avant et alliés, candidat malheureux aux législatives passées dans la circonscription de KOLWEZI.Je travaille Chez Erg Africa (Metalkol) en tant qu’Acheteur, J’ai plus de 6 ans d’expériences dans les minings.

KM : Axel zama, Musicien ou politicien?

AZ: les deux ; je fais de la musique depuis que j’ai 13 ans et je suis passionné de la politique (l’envie de faire partie de la solution et du changement).

KM : Avant d’entrer dans le vif du sujet, est ce que Axel ZAMA peut nous dire quelles sont ses relations aujourd’hui avec le groupe casse tête et son président RJ Kanierra ?

AZ: Nous avons de très bonnes relations, en plus je suis toujours le secrétaire du groupe casse-tête depuis plus de 15 ans maintenant, je m’occupe aussi de tout ce qui concerne les contrats et de beaucoup d’autres tâches.

KM: La musique en tant qu’artiste sur scène et non coordonateurd’une structure dans un bureau ne vous manque t’elle pas ? N’envisagez-vous de surprendre un jour vos fans dans une production musicale ?

AZ: J’y pense chaque jour et à certaines occasions je chante pour mon entourage.

KM: Pourquoi ASKIM et qu’est ce que c’est ?

AZ: ASKIM qui veut dire Association Kimia Musique a été créée pour réunir tous les artistes musiciens de la Province du Lualaba, dans le but d’avoir des objectifs communs et de travailler dans l’unité pour les atteindre.

KM: Qu’entendez-vous par objectifs commun ?

AZ :

  • Faire respecter les Artistes et leurs Œuvres,
  • Exporter les Œuvres de la Province en dehors du Pays
  • Asseoir une notoriété absolue dans la province
  • Participer au développement la culture de la province du Lualaba

KM: D’où est venu l’idée de création de l’association ?

AZ: L’idée est venue des certains musiciens de Kolwezi, qui se sont dits que la musique du Lualaba irait de l’avant que lorsque les musiciens seront réunis

KM: Sachant qu’il existe d’autres associations qui gèrent les musiciens dans la province, ne trouvez vous pas que cela entretiendrait une sorte de conflit d’intérêt ? Comment arriverez-vous à départager les musiciens sur ce sujet ?

AZ: Nous ASKIM, avons une base juridique et nous sommes reconnus, nous ne voulons pas travailler dans l’informel comme les autres.

KM: Maintenez-vous l’exclusivité pour les membres de n’appartenir qu’a une et une seule association musicale telle que ASKIM ?

AZ: Non, les musiciens sont libres d’adhérer chez nous ou pas.

KM: Un musicien peut il être membre d’ASKIM et d’une autre organisation au même moment ?

AZ : Non, soit vous êtes Askim soit vous ne l’êtes pas.

KM: D’une manière ramassée, quelles sont les conditions pour devenir membre ?

AZ: Il faut juste être dans les rouages de la musique et exprimer le désir d’adhésion qui coute 10.000Fc

KM: Qu’entendez-vous par être dans les rouages ? Cela est il valable aussi pour les chroniqueurs de musique, les producteurs ou encore les investisseurs ?

AZ : C’est la partie essentielle d’un ensemble (ASKIM) qui fonctionne ; par conséquent ; les sponsors, partenaires, mécènes, Chroniqueurs, tout celui qui peut amener une expérience à l’évolution de la musique peut adhérer.

KM: Sachant que toute structure doit vivre grâce à des moyens financiers ; comment comptez vous faire vivre l’association et la faire prospérer ?

AZ: Par des cotisations des membres, des partenaires, et aussi par des productions que ASKIM financera.

KM: ASKIM est-ce une structure de production des musiciens, des concerts ou encore des festivals de musique ?

AZ: L’idée en soit ne pas de produire les musiciens, mais plutôt de les accompagner dans leurs productions, mais ça va arriver que ASKIM produise les musiciens, pour le compte général.

KM: La musique est un métier à part entière, alors quelle sera votre apport dans le sens de faire à ce que les musiciens vivent de leur travail.

AZ: C’est même ça notre plus grand combat, faire en sorte que les musiciens vivent de leur travail ; nous avons un plan avec notre département juridique qui œuvre pour trouver des voies et moyens de protéger les œuvres de ces derniers et surtout réussir à pénétrer dans le numérique pour que la musique puisse être vendue en ligne.

KM: A l’air actuel du numérique, et nous pensons que c’est inscrit dans votre programme, quelle sont les stratégies pour faire de sorte que le musicien vive de ses œuvres numériques en contrant la piraterie frein du développement de la musique dans notre la province du Lualaba en particulier ?

AZ: Notre département techniquetravaille d’arrache-pied pour mettre en place un une plate forme numérique en ligne (site web) de manière à permettre que les chansons lualabaisesy soient téléchargées ainsi que sur d’autres plates formes reconnues moyennant un paiement.

KM: En parlant de vendre la musique comment cela se passera t-il, est ce tout membre qui aura droit à être publié ou devront il se soumettre à certains critères comme le fonds, la forme, la qualité ou bien d’autres critères ? car ce sont aussi des éléments vendeurs.

AZ: Nous avons un Directeur Artistique, qui joue aussi le rôle de la police sur toute chanson ASKIM et doit nous rassurer que tout est en ordre avant qu’une chanson ne soit publiée.

KM: Les musiciens d’outre mère vice aujourd’hui de la vente de leur produit sur Internet, en tant que tout premier président d’ASKIM, pensez-vous que le Lualabais grâce à votre programme pourras écouter une chanson achetée sur Internet ?

AZ: Nous restons positifs et nous pensons que cela va arriver un jour, mais nous aurons besoin des entreprises qui œuvrent dans ce secteur comme vous pour nous aider à avancer et aussi nous avons besoin de l’apport de chaque musicien pour vulgariser la lutte contre la piraterie.

KM: Comment ASKIM pense t-il lutter contre la piraterie au Lualaba?

AZ ; En commençant par protéger les Œuvres sur une base juridique, mais la suite c’est aux artistes de conscientiser les consommateurs, mais j’avoue qu’il Ya àboire et à manger boulot sur ce sujet.

KM : Kwetu Magazine veut savoir comment il peut en tant que jeune média peut soutenir votre action.

AZ: KM peut juste publier nos actions et nous proposer des pistes des solutions connaissant nos difficultés, il peut aussi signer un partenariat avec ASKIM pour un meilleur accompagnement.

KM: Merci pour cette interview et soyez rassurez que nous allons très bientôt venir pour un partenariat.

AZ: C’est moi qui vous remercie et surtout merci pour tout ce que vous comptez faire pour la musique de la province du Lualaba.

 

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